L'anarchie pour moi c'est plus une idée, une pensée alor voci du text (dsl pour ceu ki veule pa lire...)!
Note a ceu qui pense que l'anarchie c'est le chaos! Il se trompe l'anarchie c'est un équilibre parfait (dan le sens d'utopie)!
Bonne lecture!
Trouvé sur le site alternatif Aphros : www.aphros.fr.st
Le terme d’Anarchie
Le mot Anarchie vient du grec "arkhé" (chef) et du préfixe privatif "an". Ce mot est couramment dévié de son sens premier (absence de gouvernement, d’autorité, de hiérarchie) pour être employé comme synonyme de chaos, de confusion, de désordre. La confusion réside dans le fait de confondre hiérarchie et organisation. L’anarchisme n’est pas une "doctrine politique" mais plutôt une philosophie, un état d’esprit et une méthodologie qui se base sur des valeurs dont l’humanité a prouvé, par son expérience, les effets positifs synergiques et réciproques : Cette philosophie est basée sur la liberté, l’égalité économique et sociale, la solidarité, la tolérance, l’esprit critique, la connaissance, l’enrichissement par la différence, l’épanouissement individuel, l’activité... Elle lutte donc contre toute forme d’asservissement, d’oppression, d’exclusion, d’ignorance, de violence, de dégradation de l’environnement, de manipulation mentale...
La majorité de ceux qui connaissent le véritable sens du terme pensent l’anarchie comme un idéal, une utopie non réalisable de manière globale. L’idéal et l’utopie sont indispensable à l’humanité pour savoir dans quelle direction évoluer, quels objectifs se fixer, mais c’est pourtant la pratique anarchiste qui est essentielle, c’est à dire l’action directe et l’organisation alternative. On peut affirmer que l’anarchie existe dès qu’il y a concrétisation des idées à un moment donné, dans un espace donné, entre certaines personnes. A chaque rapport humain non marchand et sans hiérarchie, à chaque expérimentation de la solidarité l’anarchie prend corps. Reste à élargir progressivement le moment, l’espace et le nombre de personnes concernées. Appréhendé de cette manière, l’anarchisme ne repose plus sur un idéal éthéré et lointain, mais sur des actions bien concrètes, sur la construction quotidienne d’un environnement propice au lien social et à la réappropriation de nos vies.
Un autre terme souvent mal défini est celui de révolution, quand nous parlons de révolution, nous l’entendons dans le sens "révolution anarchiste" ou "révolution sociale et libertaire " qui serais plutôt synonyme de révolte contre le pouvoir en place et contre toutes formes de pouvoir, que de révolution. En effet, celle-ci suppose un coup d’état suivi de l’instauration d’une nouvelle autorité, à laquelle succède souvent une sombre période de règlements de compte, massacres, jugements en masse avec exécutions... La révolution anarchiste n’a pas pour but de remplacer le pouvoir en place mais d’éliminer le pouvoir et son corrolaire, l’abus de pouvoir. Un des fondements principaux de l’anarchisme est d’accorder les moyens aux objectifs, c’est à dire qu’aucune méthode en contradiction avec les idées anarchistes ne sera employée : La fin ne justifie pas les moyens. La violence, l’oppression, la manipulation mentale, l’endoctrinement... sont bannies des méthodes anarchistes. La révolution anarchiste ne pourra se faire que lorsque la grande majorité de la population sera sincèrement convaincue de la nécessité de se débarrasser du carcan gouvernemental, de se prendre en main, de se responsabiliser et de s’organiser sur des bases anarchistes. La société passera alors à l’âge adulte et n’aura plus peur de sa Liberté. Le principal obstacle à la révolution est le conditionnement actuel de la population. La propagation des idées libertaires et l’action directe restent donc la base de l’action anarchiste
Les principes anarchistes de base
Les anarchistes sont partisans d’une société organisée d’une manière beaucoup plus rationnelle et logique que la jungle capitaliste ou les dictatures marxistes-léninistes. Nous voulons construire une société libre sans classes ni Etats, sans patries ni frontières dont les buts sont les suivants :
L’émancipation des individus, leur libération en tant qu’êtres autonomes, libres de leurs choix, lucides, critiques et responsables ;
L’égalité sociale, économique et politique de tous les individus (quelque soit l’age, le sexe, la couleur,...) dont les conséquence sont la fin des classes sociales, des divisions entre les "normaux" et les "déviants" ;
La liberté de création, seule garantie réelle contre l’uniformisation, telle qu’on peut l’observer dans la Chine maoïste ou dans nos sociétés de consommation de masse infantilisante ;
La justice, qui découle de l’égalité, ces trois principes étant incompatibles avec l’existence d’institutions répressives tant judiciaires que policières ou militaires ;
L’éducation libertaire et permanente, permettant cet épanouissement le plus complet possible de l’individu et non son adaptation soumise au système productiviste d’aujourd’hui ; la condition en est l’égalité, dès la naissance, des moyens de développement, c’est à dire d’éducation et d’instruction, dans tous les domaines de la science, de l’industrie et des arts ;
L’organisation sociale sur les bases de la libre fédération des producteurs et des consommateurs (autogestion) ; la démocratie directe, non pas électorale et parlementaire mais communale et fédéraliste : pas de mandat en blanc, la coordination des affaires sociales par des délégués élus pour des mandats précis et révocables à tout moment ;
Une économie tournée vers la satisfaction des besoins et non vers le profit, c’est la consommation qui doit orienter la production et non l’inverse ;
La possession collective ou individuelle des moyens de production et de distribution en excluant toute possibilité pour certains de vivre en exploitant le travail des autres ;
L’abolition du salariat, de toutes les institutions étatiques ou autres qui permettent et maintiennent l’exploitation de l’homme par l’homme ; le salariat est le processus par lequel détenteurs des moyens de production et de consommation indemnisent ceux qui n’ont que leur force de travail à louer, l’abolir c’est casser ce rapport exploiteurs/exploités ;
Le partage égalitaire des tâches d’intérêt général, l’absence des divisions entre manuels et intellectuels ou entre éboueurs et "jeunes cadres dynamiques" ;
L’écologie non seulement pour préserver notre environnement mais pour promouvoir un développement de l’humanité basé sur la qualité de la vie ;
La libre union des individus ou des populations selon leurs convenances ou leurs affinités
La liberté d’expression, c’est à dire le droit absolu pour tout individu d’exprimer ses opinions, par oral, par écrit ou à travers tout autre média ;
La libre circulation des individus, l’abolition des frontières, avec l’instauration d’une nouvelle citoyenneté : le fait de s’installer, de vivre dans une commune donnant droit à l’entière participation aux prises de décisions concernant l’ensemble de la vie politique, sociale, économique et culturelle.
Je pense que ces principes sont apliccables mais seuleman si cela se fait a grande echelle... mais peu etre que L' etre humain n'est pas encor pré!
L.